Dans les années 1980, un statisticien à Sidi Bel-Abbès confiait que les données céréalières remontées à Alger étaient souvent… arrangées. Pas par malveillance, non. Par nécessité administrative. En d’autres termes, il fallait répondre à des attentes, pas à la réalité. Ainsi, cette expérience vécue, relatée par un ancien cadre de la statistique agricole, est emblématique des dérives persistantes dans la gestion des statistiques agricoles en Algérie.