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Pourquoi les élections ne résolvent pas la question du pouvoir en Algérie ?

Si on admet que la période allant de l'élection du président Tebboune au référendum sur la Constitution ait valeur de test de sa popularité politique et sociale, il est facile de constater que les Algériens ne sont pas convaincus que les élections telles que présentées par le pouvoir et mises en œuvre par ses appareils puissent être un moyen pour résoudre le problème du pouvoir au sein de la société.


Photo Samir Sid

Malgré l’élan du mouvement populaire du 22 février 2019 contre le cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, revendiquant la reconsidération  des règles qui régissent le champ politique en particulier, et la gestion de l’Etat en général, le pouvoir – balayant ces revendications d’un revers de la main- a procédé à la mise en œuvre d’une feuille de route pour laquelle il a mobilisé les médias officiels et privés. Elle a abouti à l’organisation de la présidentielle du 12 décembre 2019, mettant en lice cinq candidats appartenant à l’élite politique contre laquelle les Algériens se sont révoltés.