Comparé parfois à Jacques Brel, avec qui il partage le goût du vrai et le refus des faux-semblants, Cheikh Naâm est de ceux qui chantent moins pour séduire que pour transmettre. Depuis les années 1980, il poursuit, loin des projecteurs, une œuvre profonde, enracinée dans les douleurs sociales et la beauté brute du parler bel-abbésien. À voix nue.