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Cheikh Naâm : le murmure poétique d’un raï à hauteur d’homme

À Sidi Bel-Abbès, ville d’histoires murmurées et de mélodies entêtantes, un homme continue de chanter — même dans le silence. Il s’appelle Cheikh Naâm, figure à la fois discrète et essentielle du raï algérien, poète de l’intime et témoin d’un monde populaire souvent tu.


Cheikh Naâm. Photo Mohamed Mir.

Comparé parfois à Jacques Brel, avec qui il partage le goût du vrai et le refus des faux-semblants, Cheikh Naâm est de ceux qui chantent moins pour séduire que pour transmettre. Depuis les années 1980, il poursuit, loin des projecteurs, une œuvre profonde, enracinée dans les douleurs sociales et la beauté brute du parler bel-abbésien. À voix nue.