Dans les cafés chantants, les fêtes de quartier, les radios locales, la voix râpeuse de Cheikha Djenia hantait les cœurs. Moins connue que Rimitti, mais tout aussi essentielle, Cheikha Djenia fut une étoile du raï bédoui, une légende trop tôt disparue. Sa voix rôde dans les mémoires, transmise à la volée entre deux silences.