Chaque matin, Faycal Boudjoudad se rend boulevard Khedim Mustapha, ex-Stalingrad, au cœur du quartier historique de Sidi El Houari à Oran. S’il lui fallait autrefois moins de deux minutes pour y descendre de chez lui, il doit désormais parcourir près de 15 kilomètres depuis Misserghine, où il a été relogé, loin du quartier qui l’a vu naître.