Le 1er avril 2025, l’armée algérienne annonce avoir abattu un drone militaire de fabrication turque ayant violé son espace aérien dans la région de Tinzaouatine, petit village frontalier, séparé par un oued asséché une bonne partie de l’année. Quelques jours plus tard, Bamako dément catégoriquement l’information, affirmant que l’engin opérait en territoire malien et qu’il s’est écrasé sur son sol à 9,5 kilomètres de la frontière avec l’Algérie. L’affaire a immédiatement déclenché une cascade de réactions diplomatiques : fermeture des espaces aériens, rappels des ambassadeurs, suspension des liaisons et des mécanismes de coopération.