Chargement ...

Un bracelet électronique « made in Algeria »


Le directeur général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion au ministère de la Justice, Essaïd Zereb, a révélé que le ministère de la Justice, en partenariat avec le ministère de la Défense nationale, avance dans la mise au point d’une nouvelle génération de bracelets électroniques qui seront fabriqués entièrement en Algérie.

S’exprimant mercredi 19 novembre, en marge de l’ouverture d’un colloque international organisé en collaboration avec la Fondation allemande pour la coopération juridique internationale (IRZ) et intitulé « Formation et qualification dans les établissements pénitentiaires pour soutenir la réinsertion des détenus », Zereb a souligné que ce projet technologique « a atteint un stade avancé » et que sa version finale devrait être prête « avant la fin de l’année ».

Selon Zereb, l’introduction du bracelet électronique permettra « d’élargir l’accès à cette mesure alternative » pour un grand nombre de condamnés ou de mis en cause sous enquête, réduisant ainsi le recours à la détention provisoire.

Et de rappeler que ce dispositif, mis à la disposition du juge, peut être utilisé aussi bien dans le cadre d’une libération conditionnelle que d’un contrôle judiciaire : « Au lieu d’exiger une présence régulière pour signer tous les quinze jours, le suivi se fera grâce à une surveillance électronique précise ».