Vendredi n’est pas si différent ici, 400 km au sud de la capitale, mais Laghouat est petite et sa taille amplifie son calme. La ville dort jusqu’aux petites heures du matin et seuls quelques magasins sont ouverts. Une brise fraîche secoue les feuilles de palmier qui ornent la rue de l’Indépendance dans le centre-ville, alors que des sacs-poubelle s’amoncellent en plusieurs endroits et n’ont pas été ramassés depuis des jours.