Faisant partie de la délégation qui devait accompagner Boudiaf à Annaba (juin 1992, NDLR), j’ai pris le second avion présidentiel. Il y avait parmi nous quelques ministres et mon ami Tayeb, lui aussi membre du Cabinet.
29 juin 2022 17:11
Le 29 juin 1992 à Annaba, l’Algérie a perdu un de ses plus valeureux personnages politiques : Mohamed Boudiaf, l’homme du 1er novembre et l’initiateur de la réunion des 22 et le coordinateur du Front de libération nationale (FLN) en 1954. Sent soixante-cinq jours après un retour (14 janvier 1992) d’un long exil, Mohamed Boudiaf tombe sous les balles de Boumarafi Lembarek, un des officiers chargés de sa sécurité rapprochée. Son assassinat est un traumatisme profond dans la mémoire collective algérienne. Hosni Kitouni, chercheur en Histoire et membre du cabinet de Boudiaf à l’époque, livre un témoignage poignant sur les derniers instants de « Si Tayeb El Watani ».
Faisant partie de la délégation qui devait accompagner Boudiaf à Annaba (juin 1992, NDLR), j’ai pris le second avion présidentiel. Il y avait parmi nous quelques ministres et mon ami Tayeb, lui aussi membre du Cabinet.