Lorsqu’un projet d’investissement étranger direct (IDE) de 3,5 milliards de dollars, visant à développer une filière intégrée de production de lait en Algérie, est annoncé dans une économie en quête de capitaux, il suscite naturellement enthousiasme politique et fortes attentes macroéconomiques. Pourtant, l’examen attentif des documents financiers disponibles raconte une histoire plus nuancée, et surtout plus familière.