Alors qu’il expose à Izmir, en Turquie, son œuvre sur l’immigration Waiting for Noah, Mehdi Hachid tombe par hasard sur une ancienne carte postale envoyée depuis l’Algérie durant la colonisation française. Ce fragment d’histoire devient le point de départ d’une quête : rassembler plus de 500 cartes échangées entre la France et l’Algérie. Un projet visuel au noyau historique, nourri par un engagement national.
On disait qu’elle chantait comme on jette un sort. Cheikha Djenia, surnommée “la Diablesse”, embrasait la nuit d’une voix râpeuse et indocile. Sur scène, elle chantait avec une intensité fiévreuse, comme si chaque note devait sauver...
Dans une Algérie encore coloniale, elle a chanté l’amour charnel, la misère des filles de rien, le vin, la fête et la révolte intime. Sans jamais se plier. Avec sa voix de rocaille et son franc-parler...
À Sidi Bel-Abbès, ville d’histoires murmurées et de mélodies entêtantes, un homme continue de chanter — même dans le silence. Il s’appelle Cheikh Naâm, figure à la fois discrète et essentielle du raï algérien, poète de...
À Sidi Bel-Abbès, berceau du raï contestataire et sentimental, un nom résonne encore dans les derniers contreforts de la mémoire: Cheb Yacine. De son vrai nom Sahel Yacine, cet a su tisser un lien unique entre...
De son vrai nom Bouchrit Abdelkader, né en 1931 à Ouled Ali, M’qalech avait connu très tôt la violence symbolique de la dépossession. À peine adolescent, il fut arraché avec sa famille à une parcelle de...
À Sidi Bel-Abbès, le raï ne se contente pas de s’écouter. Il habite l’air, il coule dans les cafés, il palpite dans les ruelles et hante les silences. Et Ahmed Zargui en est la figure tutélaire.
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