« Un ami kabyle m’a raconté une discussion sur la langue qu’il a eue avec sa mère. Il lui disait : tu sais en kabyle il y a beaucoup de mots arabes et français. Par exemple, jami, c’est du français. Et sa mère qui lui dit : jami de la vie, jami, c’est du kabyle ! ». C’est par cette anecdote savoureuse que l’humoriste Mohamed Fellag raconte sa langue faite de mélanges, de triturations et d’emprunts.