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Le ministère de la Justice répond à Rachid Nekkaz


Le ministère de la Justice a répondu, ce dimanche  13 décembre, à la lettre du détenu Rachid Nekkaz dans laquelle il dénonçait le caractère arbitraire du prolongement de son mandat de dépôt. Le département de Zeghmati précise, dans un communiqué publié sur Facebook, que la détention provisoire de Rachid Nekkaz est « réglementaire ».

« Selon l’auteur de cette lettre, peut-on lire dans le communiqué du ministère de la Justice, cette décision à effet rétroactif (La détention provisoire, ndlr) entraîne la nullité de l’action intentée contre lui, ce qui nécessiterait sa libération immédiate. Or, l’analyse faite par Nekkaz et ses avocats aurait été valable sans le contenu de la chambre d’accusation ».

Le ministère de la Justice a, toutefois, affirmé avoir pris sa lettre au sérieux,  ordonnant, le 2 décembre dernier, l’ouverture d’une enquête administrative confiée à l’Inspecteur général du ministère de la Justice, en vue de vérifier le sérieux et le fondement des griefs faits à la décision de la chambre d’accusation de la cour d’Alger. Les conclusions de l’enquête, précise-t-on dans le communiqué du ministère, sont les suivantes : «  la lecture conjuguée des articles 166, 186 et 190 du Code de procédure pénale nous permet d’avancer, sans risque de nous tromper, que la détention provisoire du nommé Nekkaz Rachid est parfaitement légale et ne souffre d’aucune irrégularité, combien même la chambre d’accusation ait ordonné sa prolongation avec effet rétroactif tel que spécifié par l’intéressé, cette mesure, étant sans objet, n’est d’aucun incident juridique quant à la détention provisoire, laquelle était reconduite de plein droit ».