Le monde regorge de pseudo-mouvements politiques cherchant l’indépendance. Certains ont une armée, d’autres une base populaire, d’autres encore une géographie crédible. Et puis il y a le MAK, curieuse micro-entreprise identitaire dont le business model tient davantage de la start-up en faillite permanente que du projet national. Un objet politique si léger qu’il flotte au gré des courants diplomatiques, tel un ballon de baudruche gonflé à Paris, Rabat et Tel-Aviv — et condamné à exploser dès qu’un souffle kabyle réel s’en approche.