Le DRS* est à l’origine un service d’espionnage et de contre-espionnage comme il en existe dans tous les pays. En Algérie, une partie importante des ressources humaines de ce service a été détournée de ses fonctions pour lui confier la mission de neutraliser l’opposition qui critique le pouvoir réel. Le DRS joue le rôle d’un parti politique qui a des ressources financières illimitées, hors budget de l’État et qui est au-dessus des lois. Du point de vue de la Constitution, les activités du DRS au sein de la société civile sont illégales.