Peut-on photographier « El Harga », cette activité qui, par essence, doit échapper aux regards des intrus ? J’ai mis du temps à m’y consacrer, et après des mois d’observations, j’en suis venu à l’idée que les espoirs, les questionnements et les désillusions qu’elle suscite se lisent dans les regards des jeunes et se retrouvent parfois dans les objets rejetés par la mer. J’ai donc posé ma caméra sur les plages de Ain El Turck (Oran) et à Bouzedjar (Ain Temouchent) pour figer ces instants.