L’accusation est franche, même si le coupable est désigné de manière allusive mais qui révèle plus qu’elle ne voile : c’est ce pays voisin, le Maroc, pour ne pas le nommer, qui a fait enlever et assassiner les diplomates algériens au Mali en 2012. Le président de la République Abdelmadjid Tebboune l’a formellement attesté à la veille du week-end, dans un podcast diffusé par la chaine qatarie Al Jazeera.