Toute personne qui ne connaît Abdelmoumen Khalifa qu’à travers ses photos dans les journaux, c’est-à-dire celles publiées avant 2007 ou du moins en 2003, celles d’un homme brun, un peu enveloppé, un début de calvitie avec une petite barbe en bouc, apparaissant toujours une oreille vissée au téléphone ou se montrant dans un avion, ne reconnaîtra pas celui qui se tenait devant le tribunal de Blida un matin de novembre 2020.