Il y a des raisons de penser que la perte du monopole sur l’information par le pouvoir précède de loin les mouvements récents. La rumeur a toujours existé et, face aux difficultés d’aborder certains sujets ou d’exprimer certains sentiments, les Algériens ont trouvé des espaces transgressifs et salvateurs – le stade, le graffiti, l’humour grivois – pour contourner la propagande officielle.