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La Poste bloque l’interopérabilité des systèmes de paiement en ligne


Les négociations pour la mise en œuvre de l’interopérabilité entre les banques et les services financiers de la Poste sont au point mort depuis plusieurs semaines, dit un cadre proche du dossier. Le point d’achoppement à lever reste la tarification des opérations et des commissions.

La Poste, qui gère plus de 20 millions de comptes courants postaux (CCP) et compte plus de sept millions de cartes de paiement (Edahabia) en circulation, veut imposer ses tarifs que les banques trouvent assez chers, les commissions qu’elles appliquent aux web-marchands étant nettement inférieures à celles décrétée par la Poste d’autant que ces tarifs impliquent des frais supplémentaires pour les détenteurs des cartes bancaires – 1,5 million selon les dernières statistiques de la GIE Monétique.

Sept ans après la création du GIE-Monétique, le système de paiement et de retrait qu’il était chargé de créer en Algérie sous la houlette des banques et de la Poste n’est toujours pas opérationnel. L’« interopérabilité » entre les banques et la Poste n’existe que pour les retraits au niveau des distributeurs.

Ayant besoin de beaucoup de liquidités, la Poste a accéléré le processus pour connecter ses guichets et distributeurs automatiques au système monétique interbancaire géré par la SATIM afin de permettre aux porteurs de la carte électronique postale d’effectuer des retraits – des dizaines de millions de dinars par jour –mais, elle traine le pas pour le paiement en ligne.