À quatre-vingts ans d’intervalle, les massacres du Nord Constantinois (1945) et la tragédie actuelle à Ghaza révèlent, derrière les morts et les ruines, une continuité historique saisissante : celle d’une violence génocidaire qui, loin de se limiter à l’exercice brutal de toute domination coloniale, trouve dans l’anéantissement des peuples autochtones la finalité même de l’acte.