De premier abord, la vallée du M’zab paraît à l’étranger comme un lieu impénétrable. Mais à mesure qu’on y passe du temps, qu’on emprunte ses ruelles étroites, la carapace de ce lieu unique en Algérie dévoile ses secrets. Pour le photographe, s’immerger dans le « Taghardaït », c’est entrer dans un jeu de resserrement de la focale; une gymnastique qui exige une distanciation et un rapprochement permanent avec le lieu et ses habitants. Un exercice qui obéit aux codes de la vie communautaire locale tout en essayant de s’en affranchir.