« Nous rêvons ici de maisons blanches accrochées aux pentes ensoleillées, de jasmins de bougainvillées, de rues ombragées, de tapis multicolore aux parapets des terrasses, nous rêvons d’une ville méditerranéenne. La mer proche, la végétation, la lumière, la couleur de la terre, les senteurs »[1]. Voici ce que la création de la ville nouvelle de Sidi Abdellah évoquait mentalement pour son concepteur Jean-Jacques Deluz, urbaniste et enseignant suisse établi à Alger depuis 1956. Un tableau imaginé dans ses moindres détails, creusant et dessinant ses reliefs, formes et couleurs dans une projection urbaine ex-nihilo où les habitants vivraient dans un cadre de vie sain, et agréable.