Malgré l’élan du mouvement populaire du 22 février 2019 contre le cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, revendiquant la reconsidération des règles qui régissent le champ politique en particulier, et la gestion de l’Etat en général, le pouvoir – balayant ces revendications d’un revers de la main- a procédé à la mise en œuvre d’une feuille de route pour laquelle il a mobilisé les médias officiels et privés. Elle a abouti à l’organisation de la présidentielle du 12 décembre 2019, mettant en lice cinq candidats appartenant à l’élite politique contre laquelle les Algériens se sont révoltés.