« Si nous ne faisons rien aujourd’hui, ils vont nous enterrer », dit un habitant d’Alger-centre au matin de ce lundi 22 février, 2e anniversaire du Hirak. La pluie matinale un jour de semaine, les nombreux dispositifs policiers au centre, les interpellations et les informations sur la fermeture des accès de la ville. A 11 heures encore rien ne donnait à croire que les manifestations prévues allaient avoir lieu, encore moins qu’elles seraient importantes, rappelant certains vendredis à faible mobilisation en 2019.