La « transition numérique » est un concept qui revient en force depuis le début de la pandémie. Mais cette tendance n’est pas si nouvelle dans certains domaines en Afrique, à l’exemple de la monnaie mobile, lancée au Kenya en 2007 par le groupe Safaricom comme alternative à un système bancaire inaccessible pour la majorité de la population (non bancables). Désormais, plus de la moitié des comptes actifs de monnaie mobile au monde sont en Afrique subsaharienne et la région comptabilise 64 % des transactions mondiales pour un total de 767 milliards dollars en 2020.