En Allemagne en général il y a une connaissance assez limitée de ce qui se passe en Algérie. Dans les différents ministères, il y a peu de personnes qui travaillent sur l’Algérie. Mais je crois qu’en Allemagne – je suis chercheuse et pas représentante de l’Allemagne officielle –, on ne se fait pas trop d’illusions sur la nature et les défis du système politique et de la gouvernance. Je constate qu’il y a un souci lié aux restrictions croissantes de la liberté d’expression, au déficit de dialogue entre les décideurs et la population et la question de la légitimité du processus politique en cours. Il y a une conviction que la stabilité à long terme exige une confiance entre décideurs et citoyens, mais celle-ci est entravée par la répression.